Helder VINAGRE

 

Helder VINAGRE

 

http://www.heldervinagre.com/
https://www.facebook.com/profile.php?id=100000051778245
https://500px.com/heldervinagre/
https://www.instagram.com/helder_vinagre/
http://www.blurb.fr/user/LeViriato

Portfolio : Helder VINAGRE

Matériel: Canon Eos 1D Mark II N et Mark III – 5D Mark II – Fuji X100S – Fuji X-Pro1
Objectifs: Canon EF 35mm f/2 – EF 50mm f/1.4 – EF 85mm f/1.8 – EF 100mm f/2.8 – EF 17-40mm L f/4 – EF 70-200mm L f/4

J’ai découvert la photographie humaniste sur les conseils de Robert Doisneau, rencontré au hasard d’une rue de banlieue.
En quelques mots, d’une grande gentillesse, il m’a fait comprendre que l’important c’est la vie éphémère qui se déroule autour de nous. Cette vie disparait parfois, et même souvent, sans laisser de traces, sans rester dans la mémoire collective.
Telles sont mes motivations en photographie. Telle est mon approche des gens rencontrés au hasard des rues parisiennes. Car j’aime Paris, son histoire, ses habitants, ses coins et ses recoins. J’aime me balader, observer les gens, leurs comportements, leur vie. Etre spectateur de cette existence faite de ces petits riens qui font nos instants photographiques, mais aussi acteur en laissant moi-même une trace de mon existence pour la mémoire collective.

Dans ma photographie, on trouve des paysages parisiens, souvent des poses longues car pour observer il faut aussi prendre le temps. Ce temps qu’en l’espace de quelques secondes, je rends à la postérité. J’aime pour cela flâner tôt le matin, de bonne heure, prenant le pouls de Paris qui lentement s’éveille rendant ses quelques heures de tranquillité à l’agitation de la vie urbaine.
Puis lentement, au fur et à mesure que la vie refait frénétiquement surface, je suis captivé par les allées et venues des passants, par les scènes de vie qui envahissent l’espace, par une simple solitude dans la multitude et dont j’extrais quelques millièmes de seconde d’existence. Je partage ainsi au travers de ma photographie des choses simples, des gestes anodins dans une vie urbaine, tout en cherchant le contact avec l’autre gardant l’espoir de quelque échange de mots fraternels. Pour cela, je ne photographie pas le malheur, la pauvreté, la violence.
Seuls m’intéressent ces petits riens d’une vie commune que nous ne savons plus regarder pressés par la course folle du temps qui défile sans fin.