Grégoire BROSSARD

 

Grégoire BROSSARD

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Portfolio: Grégoire BROSSARD

Matériels argentique: Hasselblad 501 C/M, Rolleiflex T

 

Si ma passion pour le train remonte à ma plus tendre enfance, je ne pratique la photographie que depuis 2006. Je réalise mes premiers clichés sous l’impulsion d’un ami photographe avec un petit compact numérique. Je découvre les rudiments de cet art à travers les forums ferroviaires et photo-généralistes que je fréquente. Rapidement, j’essaye de varier mes prises de vues en choisissant des lumières particulières et en travaillant mes cadrages pour obtenir des photos plus marquantes. L’acquisition en 2008 d’un reflex numérique me permet de gagner en flexibilité et de pousser plus loin mes recherches de composition. En parallèle de mes photos ferroviaires, je découvre d’autres thématiques pour moi inconnues jusqu’alors. C’est le cas de la « photo de rue » vers 2010.

Plutôt discret par nature, j’ai du mal à aller vers mes sujets pour les photographier. Avec l’aide précieuse des premiers membres du collectif, je gagne peu à peu en assurance. Inspiré par les photos prises au siècle dernier, je m’offre en 2013 mon premier boitier argentique : un Rolleiflex T. J’ai été immédiatement séduit par son look et par la spécificité de son utilisation. J’ai découvert avec lui les possibilités qu’offre le format carré et le charme unique de l’argentique. J’ai d’abord pratiqué le Noir et Blanc puis la couleur à partir de 2016 quand j’ai décidé de revendre tout mon matériel numérique pour m’offrir un magnifique Hasselblad 501 CM. Originaire de Troyes, j’arrive à Paris pour des raisons professionnelles et suis définitivement touché par la beauté de la ville. Elle est une source inépuisable d’inspiration.

Très autodidacte, ma démarche en photo de rue est une transposition de celle que j’ai en photographie ferroviaire. Je m’attache à garder un souvenir esthétique des scènes qui me touchent. J’élargis souvent le cadrage pour remettre l’Homme dans son environnement. J’aime la vie quotidienne parisienne, celle qu’on ne voit plus à force de la vivre. Voir l’agitation des bars et cafés, les touristes des arrondissements centraux, les familles dans les parcs le dimanche et les gens courir dans le métro ou en sortant des gares. Comme d’autres membres du collectif, je préfère les scènes intemporelles qui donnent à Paris cette image délicate et poétique que j’aime tant.

Grégoire BROSSARD